Humeur capillaire et évolution
Quelle est votre humeur capillaire aujourd’hui ? Discrète ? Audacieuse ? Coquette ?
Quelle qu’elle soit, vous avez trouvé, à travers la gestion de votre tignasse, une manière d’exprimer votre personnalité et votre style. Si celui-ci évolue au fil des années, c’est aussi le cas de la structure interne de notre cheveu, qui inévitablement a un impact sur nos choix capillaires : coupe, couleur, mise en plis, soins.
L’être humain étant ce qu’il est, avancer en âge apporte son évolution physiologique, comme l’apparition des premières rides, la chute de cheveux et… l’inévitable changement de texture capillaire.
« Le grand Cycle de la Vie »
Au cours d’un cycle capillaire normal, tout au long de l’existence, les cheveux poussent et finissent par tomber. C’est la vie (ok, on se calme la fatalité!). Comme dirait le bon Roi Dagob…euh, Mufasa, c’est même « le grand Cycle de la Vie ».
Si on parle souvent des modifications de l’aspect de la peau à l’aube de la ménopause, il n’en demeure pas moins que les fluctuations hormonales (baisse de production d’oestrogènes, grossesse, problèmes de santé, etc.) affectent également la texture du cheveu. L’arrivée de la péri-ménopause a une incidence indéniable sur la production de sébum, rendant les cheveux plus secs, ternes et sujets aux frisottis.
À l’inverse, certaines observeront un cuir chevelu plus gras et donc adapteront leur routine en conséquence. La génétique joue elle aussi un rôle déterminant dans l’apparence des cheveux, notamment sur la tendance à grisonner ou sur la perte de cheveux à un âge plus précoce.
La plupart des femmes n’y échapperont pas. Avec l’âge, la densité capillaire écope. La grille du drain de votre douche ou votre taie d’oreiller nouvellement velue pourraient, hélas, en témoigner.
Irréversibles, les changements ?
Quarante-six ans ne sont pas vingt-huit, pas plus que cinquante-neuf ans ne sont quarante-et-un. Qui ne serait pas tenté par un élixir de Jouvance pour retrouver ses « belles années capillaires et cutanées » ! C’est cliché, mais si gagner en maturité représente un véritable privilège, cela ne signifie guère que nous ne pouvons nous armer de quelques atouts pour avancer main dans la main avec le temps. Que tout détracteur se prononce maintenant ou se taise à jamais !
Par où commencer ?
Qui dit cheveux secs et cassants dit besoin accru d’hydratation. Les produits hydratants et nourrissants sont vos alliés pour prévenir sécheresse, porosité et fragilité. Connaissez-vous les masques capillaires ? Utilisés en avant-shampoings, ils redonnent force et éclat à la chevelure par leur richesse en huiles, beurres et actifs. Il en va de même pour les sérums capillaires, qui peuvent être appliqués autant en avant-shampoing que comme produit lissant post-revitalisant.
Appliqués comme produits coiffants souvent bonifiés avec des actifs (comme le miel ou les les protéines – soie, quinoa, phytokératine, etc.), les laits capillaires sont de redoutables alliés pour faciliter votre gestion capillaire quotidienne.
Certaines entreprises proposent même différents traitements densifiant ou anti-chutes.
Évidemment, quand on parle d’hydratation, les soins capillaires appropriés sont essentiels, mais pas que : s’hydrater en buvant ses 8 verres d’eau quotidiennement a son importance dans le bilan des résultats. Les saines habitudes de vie comptent aussi : diminuer son niveau de stress, dormir suffisamment, pratiquer des activités physiques.
Impact de l’alimentation
La texture et l’apparence de vos cheveux sont également influencées par l’alimentation. Des aliments riches en vitamines E et B (comme les huiles d’olive et de noix, le poisson et les jaunes d’œufs) ainsi que des acides gras oméga-3 (poisson, huiles, légumes verts, lin, en graines ou en huile) nourrissent les cheveux « de l’intérieur » et renforcent la structure capillaire. Divers suppléments alimentaires, comme la spiruline, la levure de bière ou la gelée royale peuvent compléter les apports déjà fournis par une alimentation (même équilibrée) afin de stimuler la synthèse de la kératine, protéine principale composante de la fibre capillaire.
Cas extrêmes
Chaque femme étant unique, deux femmes ayant des conditions de vie et âges similaires ne vivront pas leur (péri) ménopauses de la même manière. Vous n’êtes pas votre belle-sœur / voisine / collègue ! Votre situation particulière vous préoccupe ? N’hésitez pas à consulter votre médecin de famille ou votre dermatologue.
ultra intéressant ! merci beaucoup. Avez-vous des produits à proposer pour chute perte densité ( sec teint et frisés)
un gros merci
Isabelle
Merci pour ces beaux commentaires Isabelle ! 🙂
Le masque capillaire au beurre de mangue est une excellente option pour nourrir en profondeur et renforcer les cheveux qui s’affaiblissent (qualité et quantité). En plus de nourrir et fortifier le cheveu, il stimule sa croissance. https://www.lapretentieuse.com/produit/masque-capillaire-beurre-mangue/
Le shampoing fortifiant au shikakaï apporte des vertus qui viennent consolider celles du masque capillaire pour stimuler la croissance. À noter que ce n’est pas le meilleur shampoing pour les cheveux frisés mais en complémentarité avec le masque capillaire, il fortifiera votre tignasse. https://www.lapretentieuse.com/produit/shampoing-solide-shikakai/